تنبيرة على توبنات

قالك توبنات تهدي الأنترنت بو بلاش صيفية كاملة للحرفاء الجدد أما كانك حريف قديم، كيف العادة تشربها أو تسكت كيف ما في الافيش متاعهم

Enquête de satisfaction RH : l'exemple à ne pas suivre !

Si vous avez à recenser un jour la satisfaction des employés dans votre boite, ceci est un exemple à ne pas suivre.
Je me passerais de tout commentaire, je vous laisse admirer l'éloquence, l'élégance et la pertinence de ces questions.
Ce n'est pas l'une de mes inventions, c'est un questionnaire bien réel qui a été proposé aux employés d'une entreprise dont je citerais pas le nom et il s'agit de l'intégralité du questionnaire, aucne question n'a été enlevée, aucune faute n'a été corrigée, seul le nom de la boite a été masqué.
Voici la liste des 39 questions, deux réponses sont possibles selon les directives de l'enquête "D'accord" et "Pas d'accord"

1 - Je ne connais pas la stratégie d'******.
2 - Mon chef est rarement disponible pour répondre à mes questions.
3 - On me pose toujours des questions banales
4 - ****** est restée cloisonnée entre ces différents pôles.
5 - L'aptitude à communiquer n'est pas un critère d'évaluation à ******.
6 - Il n'existe pas de moyens pour s'exprimer.
7 - On ne reçoit aucune information sur le marché.
8 - Notre savoir faire est en train de disparaître.
9 - Mon chef est incapable d'écouter.
10 - La lourdeur de notre structure fait qu'on est toujours informé en retard.
11 - Un chef est payé pour obtenir des résultats, alors le dialogue...
12 - Le journal interne c'est la langue de bois.
13 - Je n'ai pas toujours les bonnes informations pour prendre les bonnes décisions.
14 - On n'est jamais consulté avant de prendre une décision qui nous concerne ou touche à notre travail.
15 - Pour mon chef l'information c'est le pouvoir: autant en dire le moins possible.
16 - Les "points" et les réunions sont pour moi sans apport.
17 - On n'est pas informés des nouveautés concernant notre activité et nos produits à temps.
18 - J'apprends plus sur ****** de l'extérieur.
19 - On demande d'abord un minimum de considération.
20 - Notre manager n'a jamais su nous faire travailler ensemble.
21 - Nos efforts font bénéficier les autres pôles.
22 - On ne fête même plus les anniversaires.
23 - Les différents pôles n'ont jamais réussi à travailler ensemble en harmonie.
24 - Nous ne connaissons rien sur notre concurrence.
25 - De mon temps, on avait d'autres valeurs.
26 - Les salariés sont mieux informés via "les couloirs" que par leurs chefs.
27 - Notre société est technicienne: pas de "bla bla"
28 - Tout le monde se fiche de la communication, ici c'est chacun pour soi.
29 - L'organigramme n'est jamais à jour.
30 - On est trop cloisonné.
31 - On a été assommé de chiffres à la dernière réunion
32 - Il n'y a pas de réelles volontés de communiquer chez mon chef.
33 - La communication est considérée chez nous comme une perte de temps.
34 - Ce ne pas le genre de la maison de parler de ce qui ne va pas.
35 - L'annulation du déménagement nous a été annoncée longtemps après la prise de la décision.
36 - L'ambiance s'est dégradée.
37 - Les procédures changent tout le temps.
38 - C'est chacun pour soi au sein de mon pôle.
39 - Les directeurs ne déjeunent qu'entre eux.

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Hymne National In Ze Mix :D

Une version de l'Hymne National Tunisien vu par un ami Fransawi très Tunisien :D

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Moi j'ai kiffé, et vous ?

Journal d'un Tunisien .. au volant

Depuis mon jeune age, mon père m'avait appris à conduire la voiture quand je l'accompagnais dans ses escapades dans le désert, c'était un divin plaisir pour moi d'explorer les pistes des "Sweni" et de "Djebal El Magroun" au volant de la vieille 4L.

Je me plaignais tout le temps de la qualité de la piste, des secousses et du fait que je devais rouler lentement, j'avais pour fantasme d'emprunter un vraie route revêtue de bitume et de pouvoir surtout passer la 5ème, chose que bien évidement mon père ne me laissait pas faire.
Conduire était devenu une passion pour moi et je rigole un bon coup quand je me rappelle de tout ça parce qu'aujourd'hui, je suis incapable de décrire la répulsion que je ressens à chaque vois que je prends le volant, une vraie torture avec ce que je rencontre quotidiennement de manque de civisme, d'impolitesse sur mon chemin.

Des fois, je me sens vraiment con parce que je m'arrête au feu rouge, parce que je marque un stop ou parce que j'allume mes feux de direction quand je vire.
Je me sens vraiment débile quand je tiens à respecter la file dans un bouchon et quand un énergumène surgit du bas coté de la route et me coupe mon chemin.
Je me sens vraiment naïf parce que je respecte le code de la route pour ma sécurité, et pour ne pas emmerder les autres conducteurs alors que l'enfoiré qui est juste à coté de moi le fait par peur de l'agent de police devant lui.

Tous les jours, en quittant le boulot, à la sortie des berges du lac près du feu juste à coté du Bowling, scénario quotidien, je me met à la file de droite et j'attends tranquillement mon tour en laissant une voie vide pour ne pas bloquer les gens qui vont direction de la Marsa, file qui, comme tous les jours, se remplit de connards qui ne prennent pas la direction de la Marsa mais qui s'entassent, bloquent les autres voitures et te coupent sauvagement ton chemin quand ils s'approchent du feu.

Ce n'est pas le fait de ne pas passer en premier qui me gène, pas du tout, c'est plutôt le fait que respecter les autres deviens vraiment un luxe sur nos routes.
Depuis quelques jours, je me suis mis à l'exercice de ne plus tolérer ça coûte que coûte en leur serrant leur chemin et en les obligeant à s'écarter du mien, je n'en suis pas fier et je n'incite personne à faire ainsi, mais franchement, ayant pedu espoir qu'un jour je n'aurais plus droit à de telles scènes, ça me soulage un tout petit peu d'emmerder ces gens.

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Service Militaire en Tunisie : entre manque de communication et tbahlil

Tout comme la plupart des jeunes tunisiens, je vis dpuis la fin du mois de mai un cauchemar : le raffle du service militaire et la fuite continue des barrages de contrôle d'identité.
Un cauchemar, ou comme le décrit Nizar BAHLOUL de Buisness News : une peur bleue, et c'est d'ailleurs en réaction à cet article que j'écris cette note.
Ce qui m'a interpellé dans l'article en question, c'est que son auteur ne parle pas du vrai problème que pose le service militaire aux jeunes, c'est à la limite un article pour dire que voilà, BN ose parler du service militaire et pas plus.
Je vais citer quelques extraits que j'ai particulièrement aimé :

- Pourquoi le service militaire qui, légalement, touche tous les jeunes sans exception, ne concerne dans les faits que les jeunes hommes et non les jeunes filles ? L’égalité s’arrêterait-elle lorsqu’il s’agit d’accomplir des devoirs ? La loi ne stipule guère que le service militaire ne touche que les jeunes hommes et on s’interroge pourquoi se priverait-on de 50% des compétences censées servir le pays.

Qui croirait qu'en tunisie, le plus gros souci qu'on a avec le service militaire, c'est le manque de communication de la part du ministère de la défence hien ?
Qui croirait que nous, jeunes Tunisiens, fuyons le service militaire parce que nous pensons que ce n'est pas équitable que les filles ne le font pas!
Et puis quoi encore, il dit :

D’aucuns parmi ceux qui ont accompli leur devoir national le disent : il n’y a pas de meilleure expérience pour ressentir cette forte émotion de citoyenneté. Ce sentiment d’appartenance à un pays, à une nation. Ce sentiment profond de fierté d’être Tunisien.

Et là, je me demande si N.BAHLOUL s'est posé la question pourquoi ne le disent-ils pas o_O ?
Moi je le crie haut et fort, mon problème avec le service militaire c'est que je suis obligé de choisir entre :

• Sacrifier une année entière de ma vie à passer dans une caserne au service de la patire, c'est bien beau et pompeux, mais dans une année, ça fera de moi un homme mort, qui ne vaut presque rien au marché du travail et dépassé par les évènements et les nouveautés.
  
• Sacrifier la moitié de mon salaire pendant 11 mois alors qu'en bon cityoen, je paye bien mes impots et puis devinez quoi, l'argent que je devrais verser au ministère de la dérence n'est même pas exonéré d'impots!

Mon problème avec le service militaire c'est que c'est un système très rigide qui existe depuis la nuit des temps et qui n'est plus adapté au Tunisien jeune d'aujourd'hui, et c'est ce que j'aurais aimé que N.BAHLOUL mette l'accent dessus.

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De retour ...

Cela fait un sacré bout de temps depuis que je n'ai plus rien écrit dans mon blog, devenu maintenant mon ancien blog et laissant ainsi la place à ce nouveau blog.
J'ai choisi de tenir un nouveau blog au lieu de reprendre l'ancien car, aujourd'hui, je ne suis probablement pas la même personne que j'étais il y a deux ans, lorsque je commençais mon ancien blog, le monde change et on change avec.
Journal d'un Tunisien sera une collection de notes dans lesquelles je commenterais mon quotidien et j'exprimerais mes opinions par rapport à tout ce qui se passe autour de moi, se sera aussi un espace où je partagerais mes petites trouvailles du web et d'ailleurs.
Le blog et est en ce moment en chantier jusqu'à ce que je trouve du temps pour le finaliser, donc si vous rencontrez un souci, se serait sympa si vous le remontez dans les commentaires, par mail ou sur Twitter